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Animaux de ferme et maltraitance : soyons vigilants !

Facteurs environnementaux

Les facteurs environnementaux qui facilitent l‘adaptation des animaux de ferme aux variations climatiques

Différents facteurs environnementaux ont une influence sur la capacité d‘un animal à  affronter des conditions climatiques rudes. Ils doivent être pris en compte lorsque l‘on souhaite évaluer les conditions de détention d‘animaux domestiques.

 

La vitesse du vent

Le vent renouvelle constamment la couche d‘air avec laquelle l‘animal est en contact direct et qui est réchauffée par son corps. Plus la vitesse du vent est importante, plus cette couche d‘air est renouvelée rapidement. Lorsque les températures sont basses avec du vent, l‘animal se refroidit plus rapidement et doit donc dépenser davantage d‘énergie pour se réchauffer.

Lorsque la température ambiante est élevée, la présence de vent peut être bénéfique car elle aide l‘animal à  dissiper de la chaleur par convection. Par temps chaud, il est donc recommandé de ne pas entraver la circulation du vent, et les abris des animaux doivent être bien aérés.

L‘humidité

Un taux d‘humidité de l‘air ambiant trop élevé peut avoir un impact négatif pour les animaux, qu‘il fasse chaud ou qu‘il fasse froid.
Les animaux supportent généralement plus difficilement un temps froid et humide, notamment parce que le pelage peut perdre ses propriétés isolantes lorsqu‘il est humidifié. En effet, lorsqu‘il est mouillé, le pelage s‘aplatit et la couche d‘air emprisonnée par les poils qui isole la peau disparaît au bout d‘un certain temps.

cheval mouilléUn cheval mouillé perd 20 fois plus vite sa chaleur corporelle qu‘un cheval sec, car l‘humidité réduit beaucoup le pouvoir isolant de son pelage.

Un animal supporte plus facilement un temps chaud et sec qu‘un temps chaud et humide.
Cela s‘explique par le fait que pour évacuer la chaleur de leur corps, les animaux transpirent ou évacuent de la vapeur d‘eau en respirant. Lorsque le taux d‘humidité dans l‘air ambiant est élevé, ce processus est forcément moins efficace voir totalement inefficace lorsque le taux d‘humidité atteint les 100%.

La présence d‘autres animaux

La présence ou l‘absence d‘autres animaux peut considérablement affecter la capacité des individus à  résister à  de fortes chaleurs ou à  de basses températures.

Les déperditions thermiques se faisant essentiellement par la surface corporelle, lorsque les températures sont basses, ou lorsque la vitesse du vent est élevée, les animaux tentent de limiter leur exposition à  l‘air ambiant en se rapprochant les uns des autres.

Lorsque les températures sont élevées, les animaux évitent les contacts corporels directs avec leurs congénères afin de faciliter la dissipation de chaleur. Les enclos ne devraient donc pas être surchargés à  un point tel que les animaux ne puissent pas éviter les contacts avec leurs congénères.

Les rayonnements solaires

L‘intensité des rayonnements solaires est fonction du moment de la journée, de la saison, de l‘altitude, de la latitude, de la présence de nuages et des caractéristiques du sol.
Les rayonnements solaires auxquels un animal est exposé réchauffent son organisme. Lorsque la température ambiante est élevée, s‘il ne parvient pas à  évacuer le surplus de chaleur qui résulte de cette exposition aux rayonnements, ou s‘il ne parvient pas à  s‘en protéger en s‘abritant à  l‘ombre, il peut mourir rapidement d‘hyperthermie.
Lorsque les animaux sont surexposés à  des rayonnements ultraviolets, ils peuvent être victimes de coups de soleil.   Les parties les plus exposées sont celles ou le pelage est clair et où la peau n‘est pas pigmentée : les mamelles, les commissures des lèvres, les naseaux, autour de l‘anus, etc. Une surexposition aux UV peut également prédisposer les animaux aux risques de cancer de l‘œil et de maladie de peau.